ANSACQ, ANSACUM, ANSACCUM, ENSAC
L’histoire de ce village remonte à la plus haute antiquité puisque les vestiges (actuellement disparus) attesteraient que les Romains durent s’y arrêter. On dit même que ce fut le lieu de combat contre les Bellovaques menés par Corréus.
Au XIème siècle, les Normands vinrent détruire Ansacq en même temps qu’Angy, Mérard, Bury et Balagny-Sur -Thérain. Il y a lieu de croire aussi que ce village put renaître de ses cendres, c’est à dire qu’il a pu être reconstruit après l’œuvre destructrice des Normands, sur son emplacement primitif.
Adolphe PILLION, l’un des habitants du Val, était un enfant de la localité. Celui-ci était propriétaire d’un corps d’immeubles dans lequel il a trouvé, en cultivant son terrain, d’anciennes constructions, au lieu dit le Val, et cinq bières en pierre dure. Il en a extrait un vase en terre noire, des ossements humains, une armure où pendait encore un ceinturon avec une boucle en cuivre et une pièce de monnaie ou médaille dont il n’a jamais connu l’origine ni les inscriptions qui se trouvaient sur les deux faces de ladite pièce, parce qu’il l’a remise immédiatement, avec l’armure et son ceinturon, à M. Ledicte Duflot, alors président du tribunal de Clermont. Cet Adolphe PILLION, fils de feu Claude, croit que son terrain était à originairement le cimetière du village et que l’église s’y trouvait également.